La dernière fois on vous présentait le concept Im From Rennes et le groupe the Soap Opera.
Au programme hier soir Pirahna - bon ils nous ont avoué que c’était leur
dernier concert avec ce nom- groupe qui
nous a proposé un live assez dingue. Ce quatuor joue une synth-pop que l’on pourrait comparer à celle des Juvéniles, sur Garden Square notamment. Ou bien encore à ce tout nouveau groupe rennais, Jonh is a Girl (on vous en reparlera prochainement, c’est sûre ! ).
On les a découverts sur scène l’année dernière à l’Antipodes à l’occasion du tremplin Jeunes Charrues, une prestation qui nous avait laissé une bonne impression et de grands espoirs quant à l’avenir de la formation qui avait seulement quelques années. Ce vendredi soir on est donc venu voir comment ce jeune groupe, qui à l’époque émergeait tout juste de la scène rennaise, a évolué en un an et demi scéniquement et musicalement parlant. Il faut dire qu’on n’a pas franchement suivi le groupe pendant ce temps-là, ce concert fut comme une redécouverte. Rythmées, dansantes, leurs mélodies electro-pop sont savamment mêlées à une clean guitare et à une batterie entrainante. Efficace. Rien n’est préenregistré, tout est joué en live, fait qui n’est pas forcément courant dans le doux milieu de l’électro.
Voix profonde et lointaine, aux accents cold wave nous interpelle. Piranha nous amène vers des eaux profondes. On plonge dans un univers plus sombres, torturé, à l’énergie nerveuse, moins pop que ce qu’on avait entendu précédemment. Pas peu fière d’avoir réussi à se faufiler au premier rang, on a pu profiter dans de bonnes conditions (comprendre avec un minimum d’espace vital) du live. Bon niveau jeu de scène ce n’était pas la folie, en même temps soit ces messieurs étaient trop grands, soit le plafond était trop bas (mention spécial au chanteur qui était à la limite de s’assommer avec une poutre au moindre geste).
Marble Arch a été une très très jolie découverte. Une chill wave juvéniles pour un album mûrement pensé où nappes de synthés presque mystiques donnent une ambiance onirique, nous ramenant à nos plus tendres souvenirs d’enfance. On ne sait trop si ce sont les riffs de guitare ou bien le chant, très épuré, qui lead les morceaux. L'album s'ouvre avec le frissonant By the Lake titre nostalgique où un carillon en arrière-plan et une voix vaporeuse nous immerge dans nos souvenirs d'enfance. Antiscript fait chavirer d'amour notre coeur tant on l'aime, tant on l'approuve, tant on l'écoute. L'ambiance juvénile est délaissée au profit de riffs entêtant et d'une section rythmique plus présente. Un hymne à la jeunesse libre aux désirs inassouvies. Puis l'on part vers une terrasse de café avec A grave où l'on se replie dans un monde bien plus intime. Bref. On ne va pas s'étendre sur chaque titre (quoiqu'on aurait pu mais on se disait que ça pouvait faire le même effet que lorsqu'on se fait spoiler l'épisode final de Breaking Bad). Vous l'aurez compris il est difficile de mettre Marble Arch dans une catégorie distincte mais si on le devait on citerait sûrement Minus the bear, ou bien encore les grands Tame Impala et Chet Faker.
After au Moon Station. Ça a été une grosse déception soyons claire. Déco pseudo-londonnienne kitchissime. Abscence d'ambiance pour un after. On ira presque jusqu'à dire absence de musique, mais ce serait de la mauvaise foi. Magnetic Days a été le groupe que nous attendions le plus parmi ceux présent lors du festival rennais. Et pour cause leur électro dance, comparable à du Vitalic, avec machines analogiques, voix passées au vocoder, est d'une efficacité redoutable. De fait on imaginait un DJ set tout aussi dingue que ce qu'ils proposent dans leur EP... On a fait un effort mais là, ça se résumait seulement à un kick, une basse relativement sourde. Tant pis.
On aime vraiment ce qu'ils font et on vous conseille d'écouter leurs sons qui font leur effet en soirée.
After au Moon Station. Ça a été une grosse déception soyons claire. Déco pseudo-londonnienne kitchissime. Abscence d'ambiance pour un after. On ira presque jusqu'à dire absence de musique, mais ce serait de la mauvaise foi. Magnetic Days a été le groupe que nous attendions le plus parmi ceux présent lors du festival rennais. Et pour cause leur électro dance, comparable à du Vitalic, avec machines analogiques, voix passées au vocoder, est d'une efficacité redoutable. De fait on imaginait un DJ set tout aussi dingue que ce qu'ils proposent dans leur EP... On a fait un effort mais là, ça se résumait seulement à un kick, une basse relativement sourde. Tant pis. On aime vraiment ce qu'ils font et on vous conseille d'écouter leurs sons qui font leur effet en soirée.
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